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L’UNESCO-UNEVOC célèbre la Journée internationale des femmes

Au titre de ses activités de célébration de la Journée internationale des femmes 2017, l’UNESCO-UNEVOC vise à attirer l’attention des parties prenantes de l’EFTP du monde entier sur le thème de cette année: "Les femmes dans un monde du travail en évolution: pour un monde 50-50 en 2030". Dans le domaine de l’EFTP en particulier, l’UNESCO-UNEVOC, de concert avec son réseau mondial de plus de 250 centres dans 167 pays, s’attache à intégrer l’égalité des sexes dans l’accès à l’éducation, l’acquisition des compétences et un marché du travail dynamique.

Les progrès réalisés dans le monde en matière d’égalité des sexes sont encourageants, car les femmes ont effectué des avancées sans précédent dans l’éducation et la formation, l’accès aux emplois et aux moyens de subsistance. Selon l’Institut de statistique de l’UNESCO, les disparités entre les garçons et les filles dans l’enseignement primaire ont été éliminées dans de nombreux pays et les filles sont désormais plus nombreuses que les garçons dans le secondaire dans un tiers des pays, et la moyenne mondiale des inscriptions féminines dans les programmes d’EFTP de niveau secondaire s’établissant à 43 %. Il convient toutefois de noter que si les moyennes mondiales sont encourageantes, les progrès accusent des disparités d’un pays à l’autre, certains présentant des taux bien inférieurs à la moyenne mondiale. Malgré ces progrès, des écarts persistent dans de nombreux domaines, notamment en ce qui concerne les femmes dans un monde du travail en évolution.

Pour aller au-delà de la vision globale des grands enjeux, défis et tendances en matière d’égalité des sexes, l’UNESCO-UNEVOC a également organisé une discussion spéciale sur son TVeT Forum sur le thème de la Journée internationale des femmes de cette année. Le TVeT Forum UNESCO-UNEVOC est une plate-forme de discussion en ligne où des experts en EFTP du monde entier peuvent partager informations et connaissances sur divers aspects de l’EFTP. La discussion sur le TVeT, encadrée par un animateur, visait à recueillir les avis de la communauté de pratique dans l’ensemble du Réseau UNEVOC et à permettre une contextualisation des grandes tendances et des grands enjeux au moyen d’exemples spécifiques. Ces discussions ont particulièrement recueilli les commentaires des parties prenantes de notre réseau sur les thèmes suivants:

  • Quels sont certains des obstacles à l’égalité des sexes dans l’EFTP dans votre pays?
  • Quels sont certains des obstacles à l’inclusion des femmes sur le marché du travail dans votre pays?
  • Quelles sont certaines des pratiques prometteuses qui s’efforcent d’assurer l’égalité des sexes dans l’EFTP?
Lorsqu’on considère l’évolution du monde du travail en évolution et les inégalités qui en résultent pour les femmes, il importe de noter que ces inégalités prennent racine dans les dispositif d’enseignement et de formation qui préparent les femmes au monde du travail, notamment dans l’EFTP. Dans les discussions du TVeT forum, certains participants ont cité l’exemple du Nigeria et de Grenade, où l’on rapporte que les taux d’inscription de femmes dans l’EFTP dépassent respectivement 50 % et 75 %. Ce sont là des tendances encourageantes dans l’optique de l’accès fondamental des femmes à l’EFTP.


Source: UNWOMEN
Néanmoins, les difficultés d’"accès" souvent citées vont au-delà de la notion d’inscription, et se manifestent davantage dans le fait que certaines formations et filières professionnelles ont des désignations "féminines" tandis que d’autres incitent moins les femmes à s’y engager. En même temps qu’elle empiète sur le droit des femmes à choisir la filière éducative et professionnelle qu’elles entendent poursuivre, cette approche contribue aussi aux inégalités sur les marchés du travail. Une contribution à la discussion a présenté à titre d’exemple le cas de l’Inde, où les choix et les décisions des femmes sur la poursuite de certains programmes d’EFTP et de certains emplois sont déterminés par l’interaction entre les normes sociales et sexuelles qui prévalent. Ces normes préexistantes et profondément enracinées ne laissent guère aux femmes de latitude d’arrêter elles-mêmes leurs choix éducatifs et professionnels, notamment dans le contexte, entre autres, des tâches domestiques, de la mobilité géographique et de l’uniformité culturelle.


Source: UNWOMEN

Source: UNWOMEN
Outre les discussions sur les plates-formes en ligne de l’UNEVOC, les Centres UNEVOC du monde entier ont également mené diverses activités dans leurs institutions respectives. L’un des Centres UNEVOC du Nigeria, le Yaba College of Technology, a organisé un séminaire et des discussions sur "Le recours aux TIC comme instrument d’autonomisation des femmes dans un monde du travail en évolution", tandis que la Fundación Paraguaya a coopéré avec certaines institutions du Paraguay pour mettre en place des discussions et des concours de photographies afin de mieux sensibiliser les parties prenantes. Des activités analogues ont été organisées notamment par des Centres UNEVOC du Cameroun, de Madagascar et de Mongolie.

En outre, nous avons cette année pu toucher avec succès la communauté mondiale et nos parties prenantes par une campagne sur les médias sociaux, où nous mettions en lumière les principaux domaines d’action pour mieux permettre aux femmes de maîtriser l’évolution du monde du travail. Avant la Journée internationale des femmes, la portée de l’UNESCO-UNEVOC dépassait 2000 impressions sur Twitter et plus de 11.000 pages vues sur Facebook. Ceci montre bien que les parties prenantes de l’EFTP du monde entier restent désireuses de poursuivre les efforts pour promouvoir l’égalité des sexes et en faire une priorité dans leurs activités.

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